La signature électronique fonctionne en utilisant un protocole spécifique, le PKI. Il est considéré comme la norme en matière de validation et d'authentification de l'identité numérique par le biais du cryptage. Dans le cadre du protocole PKI, un algorithme mathématique qui ne peut être réalisé que par un ordinateur génère deux longs nombres (appelés clés): une clé publique et une clé privée.
Les deux clés agissent ensemble pour crypter et décrypter un message, grâce à un mécanisme de cryptage connu sous le nom de cryptographie à clé publique. Elles fonctionnent ensemble pour générer une signature numérique pour le signataire du document, qui équivaut à son identité numérique.
Voici un exemple de l'ensemble du processus de fonctionnement d'une signature éléctronique
Marie sélectionne un fichier pour le signer numériquement afin de l'envoyer à son collègue, Jacques
Une valeur de hachage du contenu du fichier est générée par l'ordinateur de Marie.
Cette valeur de hachage est chiffrée avec la clé privée de Marie pour créer une signature électronique.
Le fichier avec la signature numérique est envoyé à Jacques.
Jacques reçoit le message, et son programme informatique identifie le fichier avec une signature numérique. Lorsqu'il ouvre le fichier, son ordinateur procède au décryptage de la signature numérique à l'aide de la clé publique de Marie, puis calcule le hachage du message original et compare le hachage qu'il reçoit au hachage décrypté reçu avec le message de Marie.
Toute différence dans les valeurs de hachage signifie qu'il y a eu une altération du fichier.
En résumé, la signature électronique française est un outil très avantageux pour les entreprises. Elle leur permet de rationaliser les procédures bureaucratiques et le temps nécessaire à leur exécution au profit de leur activité principale, et elle leur permet d'atteindre des niveaux de sécurité auparavant impensables.